@Tiriz
En tant que Catholique, je considère à titre personnel l’Eglise Catholique Romaine comme étant celle du Christ, car c’est le Christ Lui-Même qui a institué Pierre comme le Premier Apôtre et Vicaire de l’Eglise, devenu par la suite Premier Evêque de Rome.
Et je crois que le Pape actuel est bel et bien le successeur légitime de Saint Pierre, désigné par le Collège Cardinalice constitué des successeurs spirituels des Apôtres ; les Evêques qui constituent les Patriarches des Eglises Orthodoxes, je reconnais aussi leur filiation spirituelle avec les Apôtres, mais depuis le Schisme, les Eglises Orthodoxes sont autocéphales ; je ne crois pas que cela remette en question les sacrements dispensés par les Orthodoxes, mais je me sens malgré tout plus proche spirituellement de l’Eglise Catholique Romaine.
Après, il existe des fortes réticences vis-à-vis de l’Eglise Catholique depuis le Concile Vatican II, où il est fortement reproché la perte de la liturgie en latin, et son remplacement par une liturgie jugée désacralisée.
On ne saurait nier la beauté de la liturgie selon le Rite Tridentin (à laquelle je m’intéresse depuis peu), et qu’elle entraîne davantage à la prière et à la méditation que la liturgie actuelle, mais pour avoir lu des compte-rendus du Concile, je n’y ai rien vu qui ordonne la désacralisation de la liturgie ; mon opinion est que l’intention du Concile a été (volontairement ou non, je l’ignore), mal interprétée !
Car dans un monde séculier où l’athéisme a parcouru, hélas, un long chemin, au point que bon nombre de gens de bonne foi ne reconnaissent pas l’existence de Dieu, le Message, Vrai et Eternel doit rester le même mais la manière de le présenter au Monde doit changer, selon moi, c’est ça le vrai esprit du Concile !
La liturgie a donc été remaniée pour être accessible au plus grand nombre, mais effectivement, à présent que je pense que tout le monde connaît son contenu, on peut progressivement revenir au Latin afin d’approfondir la réflexion théologique qu’entraîne la beauté liturgique.
Le Latin pour tous, peut-être ?